(celui) qui dit dépend de (celui) qui écoute[1]
Raphaël Tyranowski
Partons du fameux aphorisme de Lacan :
« Qu’on dise reste oublié derrière ce qui se dit dans ce qui s’entend », J. Lacan
Dans sa lecture,, nous avons souvent mis l’accent sur la profondeur de l’acte de dire, sur l’énonciation véhiculant le sujet qui diffère de toute considération sur le contenu positif du dit. Ainsi, dans cette dépendance du langage, le sujet vient à ex-sister tout en subissant la détermination de sa structure. Roland Barthes l’exprimait de la façon suivante : « Dans notre langue française (ce sont là des exemples grossiers), je suis astreint à me poser d’abord en sujet, avant d’énoncer l’action qui ne sera plus dès lors que mon attribut: ce que je fais n’est que la conséquence et la consécution de ce que je suis; de la même manière, je suis obligé de toujours choisir entre le masculin et le féminin, le neutre ou le complexe me sont interdits; de même encore, je suis obligé de marquer mon rapport à l’autre en recourant soit au tu, soit au vous: le suspens affectif ou social m’est refusé. Ainsi, par sa structure même, la langue implique une relation fatale d’aliénation. Parler, et à plus forte raison discourir, ce n’est pas communiquer, comme on le répète trop souvent, c’est assujettir : toute la langue est une rection généralisée[2]. »
Ainsi dire, cet acte qui me fonde, me conforme à une détermination dont je ne serai jamais maître. Le problème du rapport du sujet au langage a été souvent envisagé sous cet angle, c’est-à-dire de ce que l’acte de dire a de constituant, d’aliénant.
Or, le circuit de la parole implique l’adresse, et elle ne serait pas une parole pleinement constituée si son acte n’anticipait pas qu’elle soit entendue. Ainsi l’aphorisme de Lacan peut être inversé car que l’on écoute reste en effet oublié dans ce qui se dit dans ce qui s’entend. Et c’est en particulier sur la valeur de ce On, sur son indétermination constitutive que nous devons nous interroger.
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Quid de l’écoute ?
Qui dit dépend de celui qui écoute ?
En nous rappelant le fameux aphorisme de Kraepelin : « L’ignorance de la langue du malade est en médecine mentale une excellente condition d’observation »[3], nous mesurons toute la trajectoire qu’a dû parcourir la clinique psychiatrique pour qu’à la fin du XXe siècle Marcel Czermak puisse mettre en exergue la portée structurale du propos de sa patiente : « Faut-il que je me coupe l’oreille pour que vous me prêtiez la vôtre ? » La psychanalyse freudienne et sa réélaboration lacanienne ont mis en évidence que la clinique est l’affaire de la parole et de l’endroit d’où elle est dite et entendue. Mais elle nous a également montré que parler est une fonction pulsionnelle spécifiée autour de son objet particulier, la voix, dont la résonance, dans le vide où se superpose l’écoute de l’Autre avec celle du sujet, est au sommet de la coordination rythmique du sujet avec le champ de l’Autre. La déspécification de son circuit touche à l’organe. Positivée dans un objet réel, la patiente de Czermak confie son oreille c’est-à-dire son écoute, le lieu de la voix, à son praticien, et par ce geste elle exige de lui un point où elle pourrait enfin s’entendre, c’est-à-dire ex-sister.
La proposition de M. Czermak que nous mettons cette année à l’étude, ce qui se dit dépend de qui écoute, donne une formulation ramassée d’une loi de structure, qui mérite à notre avis d’être abordée avec sa propre méthode, soit référée d’emblée à sa position dans le champ de la psychopathologie. Elle nous invite à réexaminer ce qu’il en est de la structure de l’écoute dans l’expérience clinique. Bien qu’il s’agisse d’un aspect rarement mis en avant cliniquement et peu exploité doctrinalement, la phénoménologie différentielle de l’écoute n’en est pas moins notable dans les nombreuses structures cliniques. Les psychoses y ouvrent certes un accès privilégié, mais il est loin d’être le seul.
Qui entend l’autiste ?
En deçà du champ des psychoses, la phénoménologie de l’autisme nous fournit à ce propos des enseignements particulièrement fracassants. Si l’autiste parle c’est précisément au prorata d’une déspécification du circuit de la pulsion invoquante où l’articulation de la voix et de l’écoute semblent radicalement disjointes : « Souvent, quand ils parlent, les autistes le font d’une voix atone, mécanique, comme si […] la part musicale de la langue était dissociée du sens, comme s’ils avaient le choix entre parler sans musique ou faire des sons sans sens : sens brut ou son brut, code informatif ou émotion sensitive, mais jamais les deux articulés »[4]. Remarquons que ces deux formules du langage sont impropres à être entendues.
Pour nommer ce type de déspécification pulsionnelle, Jean-Claude Maleval parlera à juste titre de la rétention de l’objet pulsionnel. L’objet vocal n’est pas ici un objet de résonance, ni donc de médiation entre le champ pulsionnel du sujet et le lieu de l’Autre. La position radicale du sujet autiste est donc refus de la rythmicité de la chaîne signifiante qui harmonise la jouissance difforme en vécu psychique coordonné de l’affect :
« Le son brut, issu du babil et des écholalies, porteur d’émotions sensitives, non communicables, se déploie en une langue verbeuse, propre à des satisfactions vocales solitaires ; tandis que l’acquisition du langage par l’écrit favorise l’émergence d’un « sens brut », d’un « code informatif « , d’une langue factuelle apte à la communication, mais coupée des affects » [5]. L’autiste évoque les sons ou communique les informations, mais il ne cherche pas à se faire entendre, c’est-à-dire à trouver sa résonance chez l’Autre.
Lacan le formule de la façon suivante : « Comme le nom l’indique les autistes s’entendent eux-mêmes (…) [un intervenant dans la salle évoque “langage fermé” de l’autiste] c’est bien justement ce qui fait que nous ne les entendons pas. C’est qu’ils ne vous entendent pas. Mais enfin, il y a sûrement quelque chose à leur dire[6] ». Mais c’est précisément ce s’entendent eux-mêmes qui devrait nous interroger.
Cette disjonction du substrat pulsionnel et de l’aspect informationnel semble impliquer une chose éminemment simple : la voix autistique n’est pas articulée pour être entendue. Entendue dans le sens plein que l’on ne peut réduire ni à l’audition vocale, et son aspect jouissif, ni à la compréhension intellectuelle, et son aspect informatif, mais un phénomène global où le sujet se constitue comme rapport écho-logique de l’implication et de compréhension pulsionnelle dans ce qui lui revient de lui-même passé par l’Autre. A cet endroit l’autiste érige une barrière.
« Comme nous le diront par la suite plusieurs enfants antérieurement mutiques – rapporte Bettelheim –, ils ne parlaient pas parce que cela aurait vidé leur cerveau[7] ». Si ceci est exact, ce n’est pourtant pas l’articulation pure et simple qui pose un problème à l’autiste, mais le fait que de parler un langage c’est dénaturer la voix, sa voix, qui, une fois traversée l’écoute de l’Autre, revient à jamais alter-ée. Car articuler une voix telle qu’elle puisse être entendue implique sa soumission, sa conformation, à la condition de l’écoute de l’Autre, à sa condition formelle. Cette atteinte à la mêmeté semble à l’autiste visiblement insupportable.
L’hypothèse qui s’ensuit propose de concevoir que l’autiste ne refuse pas tant de parler que de s’entendre, de s’entendre dans l’Autre, de s’entendre soi-même dans le rapport à l’Autre, dans la mesure où cette entente passe inéluctablement par la violence de ce que Lacan appelle l’aliénation dans l’Autre. Hypothèse que corrobore la modalité transférentielle de l’autiste. A la question de savoir comment il vivait notre présence en séance, un jeune autiste nous répondait récemment avec un air serein : « Il y a une sorte de filtre entre moi et les autres, je suis déconnecté. C’est comme si vous n’existiez pas, vous êtes pour moi une chose. Je vous ignore. Vous pourriez être une IA. Avec l’IA je peux parler de n’importe quoi. Je ne suis pas obligé de prendre en considération le désir, si elle veut parler ou pas ». Voici, un modèle de communication qui fait l’impasse sur la question du sujet.
La traumatique incidence du signifiant sur le corps veut être ici déjouée au prix du corps qui se gèle dans une résistance qu’il oppose à la rythmicité de la chaîne parlée, qui en conséquence ne peut plus être entendue : « je ne ressens rien » , « je ne sais pas trop quelle émotion j’ai », « je ne comprends pas l’intention des autres » , « je veux rester seul », « je ne veux pas que l’on me parle » , « ça fait exploser mon cerveau » disait notre patient.
Alors, Qui dit dépend de celui qui écoute – l’autiste le démontre en négatif car n’est-ce pas précisément ce rapport que l’autiste tente de dénouer si radicalement que sa propre ex-sistence de sujet ne peut qu’en être mise en éclipse ?
De l’écoute dans le champ des psychoses
Les phénomènes dit d’écoute sont en revanche bien connus dans la clinique des psychoses, leur place y est fondamentale. Ils se distribuent sur deux versants qui ne sont d’ailleurs ni incompatibles, ni exclusifs, mais qui soulignent immédiatement une dualité, un dédoublement ô combien essentiel à la structure même des phénomènes : entre premièrement ceux qui écoutent, et qui entendent souvent (les voix) et 2° deuxièmement ceux qui sont écoutés, c’est-à-dire mis sur écoute partout.
Premièrement donc les sujets qui entendent, les voix principalement, mais pas seulement car un bruit quelconque peut entrer ici en ligne de compte, cela a son importance. Ces sujets s’adonnent à une activité d’écoute, dont le constat peut se faire cliniquement d’après les attitudes du patient, dites les attitudes d’écoute. Ici, intervient un second dédoublement, car les auteurs classiques, Jules Séglas en particulier, ont remarqué qu’entre écouter et entendre, il y a souvent parler, soit l’hallucination dite psycho-motrice : le sujet articule à voix basse, du bout des lèvres, ce qu’il affirme entendre (cf. mussitation). Il s’agit donc ici de ce que l’on pourrait appeler xénophonie qui conjugue le caractère étranger de la voix, son immanence au sujet et son indépendance de la vocalisation effective pouvant aller jusqu’au paradoxe de la voix aphone (« Je ne les entends pas, je les sens parler », Séglas, Leçons, 1892, p. 120. et Czermak, Patronymies, 2012, p. 203).
Deuxièmement, les sujets qui sont écoutés. Le signe d’orientation du processus pathologique s’y trouve inversé. L’halluciné était visé par un phénomène étranger dans un rapport centripète, ici, au contraire, le délirant est essentiellement un émetteur centrifuge. Sa pensée, même la plus intime, est soumise à l’intrusion d’une écoute ubiquiste : « l’aliéné interprétant ce qu’il éprouve, se plaint qu’on lui vole ses idées, qu’on répète ce qu’il pense, qu’on annonce ce qu’il va faire, ce qu’il éprouve avant même qu’il ait eu le temps de penser : L’homme, nous disait l’un d’eux, est mis à nu, devenant pour ainsi dire un cristal pour tout le monde »[8]. L’Autre est là, aux aguets, signifié de partout par la présence des objets les plus anodins qui tous peuvent venir représenter des micros, des enregistreurs, des transmetteurs, etc. Encore plus clairement que dans le cas de la xénophonie, nous apercevons ici qu’il s’agit d’une transformation topologique globale qui agence l’ensemble de l’espace vital du sujet en xénospace. Un lieu désapproprié, voué à l’Autre où le sujet se trouve au titre d’apatride, dépourvu même de ce qui permet la propriété, y compris celle de ses propres pensées, de sa voix. Lacan résumait cela en définissant le paranoïaque comme identifiant la jouissance dans ce lieu de l’Autre [9].
De la structure de l’expérience clinique
Qu’apprendre de ce rappel ? Premièrement, on y touche du doigt que dans l’histoire de la clinique, la phénoménologie atomiste de la voix a oblitéré le phénomène plus général de l’écoute délirante. Alors si la question Qui parle ? doit effectivement dominer toute la question de la paranoïa[10], comme le veut Lacan, elle ne le peut seulement que si elle est dédoublée redoublée par cette autre, à savoir Qui écoute ?
Or, c’est précisément à cette question que les phénomènes évoqués formulent une première réponse : celui qui écoute, c’est d’abord et avant tout le sujet lui-même. Car entendre sa propre pensée comme n’étant plus la sienne (xénophonie) ou bien considérer que l’écoute propre du sujet appartient à tous (xénospace), ne fait que mettre en évidence que l’écoute est un terme inhérent à la structure logique du langage indépendamment de toute vocalisation effective, qu’elle soit externe ou interne. Marcel Czermak explique que : « En effet, si parler c’est également s’entendre, commenter, anticiper la parole à venir comme boucler rétroactivement la signification, il est plutôt rare de s’en rendre compte et l’effet est souvent ravageant pour ceux (psychotique) à qui cela arrive[11] ». La psychose, en nous exposant cette non-coïncidence de celui qui parle avec celui qui écoute dans la réalisation individuelle de la parole, nous enseigne cette structure qui sous-tend l’ensemble de l’expérience clinique.
La structure même de la parole implique alors que le rapport clinique ne soit nullement un rapport duel où le sujet qui parle s’adresse au clinicien qui l’écoute, mais une structure quaternaire où aussi bien le sujet que le praticien entrent dédoublés par la division qui se loge entre parler et entendre, entre celui qui parle et celui qui écoute.
D’où une conséquence pratique majeure : l’incidence capitale du clinicien se situe précisément à l’endroit où son écoute double, module et articule celle du patient lui-même. La fonction de l’écoute clinique s’insère dans la boucle qui noue rétroactivement parler à s’entendre. Voilà le véritable nœud de l’expérience.
Le praticien opère moins avec ce qu’il dit qu’avec la façon dont il écoute le sujet, car c’est en s’y accommodant que le sujet pourra s’entendre. Soit s’entendre lui-même, s’entendre tout court, dans la psychose, où un rapport d’extériorité reste nécessaire à soutenir la structure du sujet. Ici la position de l’écoute premièrement garantit la possibilité et deuxièmement module l’orientation du capitonnage du sens. Soit s’entendre autrement dans la névrose où, la position d’écoute analytique va au contraire raviver la division, la non-coïncidence du sujet avec lui-même, la béance entre dit et entendu, pour faire résonner l’altérité et briser la tautologie qui maintient le sujet dans une identification sclérosante, si elle n’est pas mortifère.
La reconnaissance de la structure transférentielle de l’expérience clinique veut dire ainsi que le sujet vient à s’entendre en fonction du point où il est écouté. Nommons-le point d’écoute. De là, nous comprenons que l’écoute n’est pas une fonction passive et secondaire, mais constituante, car c’est en elle que la parole du patient constitue le sujet propre de l’expérience. A l’acte de dire répond son double, l’acte d’entendre, que nous avons trop souvent méconnu.
Avec Lacan
Il suffit d’ouvrir les Ecrits pour s’apercevoir combien la reconnaissance de cette structure nourrit la relecture lacanienne de l’expérience analytique.
Dès les années 30, avant même de mobiliser la linguistique structurale, Lacan met en avant la structure d’interlocution, en particulier le rôle de la présence du praticien, de son écoute, pour saisir l’essentiel du rapport analytique : « Mais le psychanalyste, pour ne pas détacher l’expérience du langage de la situation qu’elle implique, celle de l’interlocuteur, touche au fait simple que le langage avant de signifier quelque chose, signifie pour quelqu’un. Par le seul fait qu’il est présent et qu’il écoute, cet homme qui parle s’adresse à lui, et puisqu’il impose à son discours de ne rien vouloir dire, il y reste ce que cet homme veut lui dire. Ce qu’il dit en effet peut “n’avoir aucun sens”, ce qu’il lui dit en recèle un. C’est dans le mouvement de répondre que l’auditeur le ressent ; c’est en suspendant ce mouvement qu’il comprend le sens du discours. Il y reconnaît alors une intention, parmi celles qui représentent une certaine tension du rapport social[12]. »
Dans les années 50, ce rapport sera situé en des termes structuraux, ce qui permettra à Lacan de faire un pas de plus et de reconnaître l’incidence constitutive de l’écoute dans l’expérience clinique : « Mais ce que veut dire ce « veut dire » est encore à double entente, et il tient à l’auditeur que ce soit l’une ou l’autre : soit ce que le parleur veut lui dire par le discours qu’il lui adresse, ou ce que ce discours lui apprend de la condition du parleur. Ainsi, non seulement le sens de ce discours réside dans celui qui l’écoute, mais c’est de son accueil que dépend qui le dit : c’est à savoir le sujet à qui il donne accord et foi, ou cet autre que son discours lui livre comme constitué[13]. »
Voici qu’avec Lacan nous pouvons même radicaliser la proposition de Marcel Czermak. Car ce que nous venons de dire hormis expliquer comment ce qui se dit dépend de qui écoute, nous permet également de concevoir que qui dit dépend de qui écoute. Ce qui veut dire que l’ensemble de la structure langagière de l’expérience clinique est appendu à la fonction de l’écoute, y compris la personnaison du sujet (cf. Séminaire III), soit la façon dont le sujet sera amené à habiter le discours.
Mais c’est aussi sur ce principe même que repose l’intervention. Car c’est encore l’opération concernant la modalité de l’écoute qui rend à la parole du sujet son pouvoir constituant : « Or l’analyste s’empare de ce pouvoir discrétionnaire de l’auditeur pour le porter à une puissance seconde. Car, outre qu’il se pose expressément pour soi-même, voire pour le sujet parlant, en interprète du discours, il impose au sujet, dans le propos de son discours, l’ouverture propre à la règle qu’il lui assigne comme fondamentale : à savoir que ce discours se poursuive primo sans relâche, secundo sans retenue, ce non seulement quant au souci de sa cohérence ou de sa rationalité interne, mais encore quant à la vergogne de son appel ad hominem ou de sa recevabilité mondaine. Il distend donc ainsi l’écart qui met à sa merci la surdétermination du sujet dans l’ambiguïté de la parole constituante et du discours constitué, comme s’il espérait que les extrêmes s’en rejoignent par une révélation qui les confond[14]. »
Ce pouvoir discrétionnaire propre à la modalité analytique de l’écoute rappelle donc au sujet le fait que l’on écoute reste oublié dans ce qui se dit dans ce qui s’entend ; et que c’est précisément sur l’incidence de l’énonciation en tant qu’entendue, donc sur sa pleine auto-effectuation pulsionnelle, et non pas sur un quelconque contenu de l’énoncé, aussi riche soit-il, que repose la vitalité du sujet.
Bien que cette position puisse être tenue pour radicale, elle ne devrait pas nous étonner, si nous nous souvenons, avec Lacan, que le sujet ne peut se constituer qu’au lieu de l’Autre, et que dans l’expérience clinique ce lieu ne peut être ouvert que par la présence du clinicien, de son écoute.
[1] Intervention au séminaire du mercredi de l’EPSA, dans le cadre du cycle Chemins vers la clinique, le 21 mai 2025.
[2] R. Barthes, Leçon inaugurale, Seuil, Paris 1978, p. 12-13.
[3] E. Kraepelin, Leçons, Privat, 1970, p. 23.
[4] F. Hébert, Rencontrer l’autiste et le psychotique, 2006, p. 208, citation d’après J.-Cl. Maleval, De la structure autistique, in : Revista aSEPHallus de Orientação Lacaniana, Rio de Janeiro, 13(26), 39-73, mai. 2018.
[5] J.-Cl. Maleval, De la structure autistique, in : Revista aSEPHallus de Orientação Lacaniana, Rio de Janeiro, 13(26), 39-73, mai. 2018.
[6] J. Lacan, Conférence de Genève sur le symptôme, in : Cause du désir, n° 95, 1/2017, p. 17
[7] B. Bettelheim, 1969, p.89, citation d’après J.-Cl. Maleval, De la structure autistique, in : Revista aSEPHallus de Orientação Lacaniana, Rio de Janeiro, 13(26), 39-73, mai. 2018.
[8] J. Séglas, Leçons, 1892, p. 179
[9] J. Lacan, Autres écrits, 2001, p. 215.
[10] Cf. J. Lacan, Séminaire III, 1981, p. 33.
[11] M. Czermak, Patronymies, 2012, p. 263.
[12] J. Lacan, Au-delà du « Principe de réalité », in : Écrits, 1966, p. 83.
[13] J. Lacan, Variantes de la cure-type, in : Écrits, 1966, p. 331.
[14] J. Lacan, Variantes de la cure-type, in : Écrits, 1966, p. 331.